Cela fait maintenant plus de 50 ans que le fameux jouet Sophie la girafe existe sur le marché. Même actuellement, elle continue de séduire et d’être adoptée par de nombreux parents pour faire plaisir à leurs enfants. La raison de ce succès est simple : la petite girafe est simple, sûre, et a du charme. En effet, elle est toute faite pour un bébé, depuis ses premiers mois jusqu’à ses 5 ans. Toutefois, il y a eu des moments où Sophie a connu des temps durs en subissant des informations cherchant à révéler que Sophie la girafe est cancérigène. Voici les points essentiels.

Pourquoi dit-on que le jouet serait cancérigène ?

Sophie la girafe en doudou est un jouet qui a bercé l’enfance de nombreuses personnes. Aujourd’hui, elle continue d’assurer ce rôle en accompagnant l’éveil des bébés. Généralement conçue comme un jouet de dentition, la petite girafe possède pourtant la capacité de stimuler les 5 sens de l’enfant de manière efficace. Pour ces raisons, elle est considérée comme un jouet pratique et à la fois utile au quotidien. Son air mignon et sa petite voix qui couine à chaque fois qu’on la mord amusent autant les bébés. Mais récemment, des tests portant sur les substances cancérigènes présentes dans les jouets ont affirmé que Sophie la girafe serait un jouet cancérigène. L’UFC-Que Choisir, l’association à l’origine de ces tests, a conclu que Sophie la girafe est toxique car elle contiendrait des précurseurs de nitrosamine. Une substance qui est supposée être dangereuse lorsqu’elle est présente dans des jouets ou objets destinés à mettre dans la bouche.

Qu'est-ce que les nitrosamines ?

Les nitrosamines sont l'un des composés chimiques les plus étudiés parmi les composés cancérigènes. Des études stipulent que les nitrosamines favorisent le développement du cancer de l'estomac et du pharynx. Les nitrosamines se forment lorsque les nitrites se joignent aux amines. Cela se produit lorsque des aliments protéinés contenant des nitrates ou des nitrites sont cuits. Comme c'est le cas des produits à base de viande qui contiennent des conservateurs E 249 à E 252. Ces additifs sont des nitrites ou des nitrates, qui peuvent à leur tour être convertis en nitrites. Mais ces aliments ne sont pas les seules sources de nitrosamines. On les trouve également en petites quantités dans les produits cosmétiques, le tabac et les produits en latex et en caoutchouc.

Le caoutchouc de l’hévéa contiendrait-il de la nitrosamine ?

Le fait est que les jouets de Sophie sont fabriqués à partir du caoutchouc issu de l’arbre Hévéa. Mais ce n’est pas parce qu’ils ont été conçus avec cette matière de base qu’ils contiendraient forcément de la nitrosamine. En effet, le fabricant Vulli a tenu à expliquer que le processus de fabrication de la petite girafe n’a jamais changé. Les mêmes méthodes restent appliquées afin de garantir l’authenticité et la sûreté du jouet. Aucun processus ni additif chimiques n’a été considéré. La manipulation du caoutchouc se fait par rotomoulage afin de donner forme au jouet. Ensuite, il ne reste plus qu’à appliquer les détails. Les peintures utilisées sur jouet Sophie la girafe sont des peintures alimentaires et 100 % écologiques. Ce n’est pas un pur hasard que Sophie la girafe a pu traverser des années pour rester aussi populaire auprès de ses adeptes.

Attention aux jouets contrefaits !

Cependant, il faut reconnaître que la présence des jouets contrefaits, y compris les contrefaçons de Sophie la girafe, ternit la réputation de l’authentique. Ces jouets, qui arrivent quand même à s’introduire sur le marché, ne respectent pas les normes de fabrications et de sécurité en vigueur. Leurs modes de fabrications sont hasardeux et les substances qu’ils contiennent ne sont pas sûres. C’est aussi pour cela que de nombreux parents qui en sont victimes se plaignent et ne sont pas satisfaits du produit et de la marque. Par conséquent, afin d’éviter tous les risques et protéger son enfant des risques que présentent ces jouets, il est important de savoir les distinguer des véritables modèles.